N’est pas premier constructeur mondial qui veut… Toyota a fait sa réputation quasiment sur un élément : la fiabilité ! Si le design des nippones laissait souvent à désirer, leur réputation était sans faille et compensait largement leur manque de punch. Tout cela a changé avec le lancement du Toyota C-HR, un petit SUV séduisant qui a révolutionné la ligne design du constructeur japonais. Et ça plaît ! Le C-HR est aujourd’hui disponible sur le marché de l’occasion, mais faut-il sauter le pas ? Le SUV Toyota est-il à la hauteur de la réputation de fiabilité de la marque ? Est-ce une occasion à saisir ? On fait le point !
Un succès commercial signé Toyota
Le SUV C-HR marque un changement radical dans les codes stylistiques du constructeur, et il faut dire qu’il en avait bien besoin… Ce qui ne change pas, c’est la fiabilité, ce qui fait du C-HR une occasion à saisir absolument. Seul bémol, ce qu’il gagne en look, le C-HR le perd en habitabilité et en espace à l’arrière. Le succès commercial ne s’est fait pas attendre, avec des ventes qui ont continué à progresser en France l’année dernière. Le C-HR fait même mieux en se classant deuxième du segment, juste derrière un autre asiatique, le sud-coréen Hyundai Tucson, une performance remarquable pour un SUV lancé en 2016. Aujourd’hui, le Toyota C-HR est largement disponible sur le marché de l’occasion en version 116 ch (moteur essence), et en version hybride de 112 ch et de 184 ch.
Une différence d’agrément entre la version thermique et hybride
Au-delà de son look, le Toyota C-HR épate par sa qualité de finition, mais aussi ses qualités routières. Au programme : des matériaux de prestige, des assemblages sérieux, et un agrément de conduite particulièrement marqué sur la version 1.2 turbo, plus enjoué que la version hybride. Seul bémol, nous vous le disions : le style s’est fait au détriment de l’habitabilité. En peu de mots, le C-HR manque cruellement d’espace à l’arrière, malgré son gabarit plutôt correct. Notez par ailleurs qu’il existe une différence notable en matière de caractère entre les versions thermique et hybride. Alors que la première se montre très agile et « fun », la seconde renvoie une sensation de mou au niveau des suspensions, couplée à un freinage difficile à doser en raison du système de récupération d’énergie.
Quid de la fiabilité ?
Il n’y a pas à dire, le C-HR est une vraie Toyota ! Et une vraie Toyota, c’est avant tout une Toyota fiable. Vous l’aurez compris, vous aurez rarement l’occasion de voir votre garagiste. Même avec la version hybride, il y a peu de chances que vous ayez des problèmes particuliers avec votre C-HR. Il existe toutefois quelques rares soucis signalés sur la version 1.2 turbo, notamment au niveau des pertes de puissance liées aux bobines ou à la soupape de décharge turbo. D’autres mini bugs électriques ont été rapportés, en particulier sur le système multimédia, la clé mains-libres ou encore le régulateur de vitesse auto-adaptatif.